Je mesure 1m85 pour plus ou moins 75 kilos, j’ai une silhouette élancée et une peau plutôt claire reflétant mes origines anglaises bien qu’on me dit souvent que mes cheveux de couleur bleu/Vert et mes yeux mauves font penser à des origines japonaises que je n’ai pas. On ne peut pas être chevalier et samouraï, il y a une différence culturelle et aussi d’époque. Mon regard est très expressif et me sert beaucoup pour jouer la comédie, je peux ainsi y refléter toutes les émotions dont j’ai besoin. J’ai de long doigts ce qui a encouragé d’autres personnes à demander pourquoi je ne deviendrais pas pianistes. J’aime la musique mais je préfère l’écouter que la jouer. Un corps finement musclé et bien proportionner dont son but principale est de plaire et d’être en bonne condition physique pour être faucheur. En gros aujourd’hui, sa seule fonction est de plaire ==.
Niveau vestimentaire, j’essaie de garder un look de professeur sans tomber dans le démoder. Mes couleurs préférés sont le mauve, le blanc principalement même si je porte toutes sortes de vêtements. Vous me verrez cependant très rarement sans ma longue veste blanche et mon écharpe mauve. Un signe très distinctif pour me reconnaître.

Je suis quelqu’un qui aime apprendre et découvrir toutes sortes de choses, ce qui me porte beaucoup d’intérêts sont souvent les gens autour de moi, j’ai bien découvrir leur façon de penser et d’agir, c’est toujours très amusant. Je me montre avec une certaine distance mais je m’amuse à vous observer, mon attitude vis-à-vis de vous, n’est qu’un jeu, je peux être le professeur autoritaire et glaciale comme votre parfait compagnon de jeu selon mon humeur. Autant je peux porter de l’intérêt à toutes sortes de choses autant je peux aussi vite m’en lasser. Me donnant un caractère plutôt lunatique et très peu patient. Je suis quelqu’un qui est n’a plus rien à prouver et qui a déjà passer toutes ses crises existentiels et spirituel donc je parais sûr de moi. Capable d’assumer mes bêtises et mes actes, je ne me prends cependant pas la tête ce qui me donne un côté « je m’en foustiste ». J’aime m’amuser tout court, il n’est donc pas rare de me voir jouer au poker ou bien délirer avec un groupe d’étudiant ou plutôt les taquiner serait le plus juste. Impulsif dans certaines situations, plus réfléchis dans d’autres, je suis ouvert d’esprit et imprévisible dans mes choix d’actions. J’en reste très à l’écoute, aimant qu’on se confie à moi-même si je ne fais pas pareil, préférant rester un mystère pour ceux qui m’entourent. L’art de jouer la comédie avec mon entourage est un jeu pour moi et non un moyen de faire souffrir les autres. On peut le prendre mal mais ce n’est pas mon problème, j’assume, je m’excuse mais je ne pleurerais pas si vous désirez plus me parler ou si vous me Haïssez. Je suis capable de m’attacher bien entendu et quand cela arrive, les choses ne se font pas à moitié même si c’est rare. Je préfère enfreindre les règles que les respecter ce qui fait de moi, pas un très bon modèle de conduite à suivre. Pour le reste si vous avez l’honneur de devenir proche de moi, vous pourrez admirer pour l’éternité le reste toutes mes facettes.

Installé devant une pile de copie, je me demande tous les jours comment j'ai bien pu faire pour en arriver là. Être professeur est un excellent métier je ne dis pas le contraire en plus j'enseigne ce que j'aime. Les techniques d'amadouement ou on aurait pu appeler ça de la comédie, du théâtre ou de la ruse. Bref tout ce que nos petits futurs faucheurs doivent arriver à faire pour tromper leur monde. Vous ne trouvez pas cela très correcte niveau morale et bien moi je m'en fiche, car je suis un démon après tout et vue ce que vous pensez des démons au moins j'en fais une bien meilleure caricature. Mais j'étais bien mieux avant, j'exerçais le métier que j'apprends à mes élèves et on pouvait dire que j'étais un des meilleurs mêmes, mais ce temps-là est fini. Vous voulez savoir pourquoi ? Et bien je vais vous le raconter.

Il fût un temps, c'est-à-dire il y a 1412 ans, j'étais humain. Oui comme vous, j'ai eu une vie sur terre. J'étais chevalier et je servais une noble famille. C'était le début de la chevalerie et autant dire que tout ce qu'on en raconte n'est pas toujours vrai, ça faisait bien plus barbare à l'époque que ce que je lis dans vos livres. J'étais jeune, courageux, valeureux, des qualités qui existent juste pour faire genre car, la seule chose qu'on te demande en réalité c'est de savoir bien te comporter en société et être prêt à mourir pour ton seigneur. En disant être un chevalier, vous devez vous imaginer que je sois mort en brave lors d'un combat pour protéger mon seigneur et bah même pas. Je fais une simple chute de chevale rien de plus, une mort banale et pas de chance comme les 3/4 des décès dans les temps médiévaux et encore aujourd'hui.

Comme vous je fus accueilli par un charmant ange mais, il fut très rapidement rejoins par un démon enfin c'est ainsi qu'ils se présentèrent et qu'ils commencèrent à se disputer entre eux. Visiblement tout le monde n'ont pas la chance d'un tel accueil. Par moment, un camp arrive bien avant l'autre et s'attribue donc les mérites d'une mission facile. Ils mirent un moment avant de commencer à tourner autour de moi comme des vautours tout en susurrant des promesses mirobolantes pour que je les rejoigne et à vrai dire c'est ce que j'ai fait en suivant le démon parce que les démons ont l'air bien plus cool et sympathique à mes yeux et je n'en démords pas aujourd'hui. Il n'y a rien de mieux que l'enfer mes enfants. On ne se prend pas la tête, on peut être aussi bruyant et originaux qu'on veut, alors qu'au paradis, on vous demande de vous poser dans un coin et de suivre la règle le respect d'autrui. Les humains les ont vraiment beaucoup influencé avec leurs conneries de religion. Ils se croient supérieurs maintenant.

L'enfer, ce n'est vraiment pas comme ce que racontait ces charlatans de mon vivant. C'est une dimension à part ou tout ce qui est matériel, on ne connaît pas trop. Vous vivez dans un espace un peu vide ainsi et vous pouvez matérialiser ce que vous voulez pour vous occuper. C'est pareil qu'au paradis, mais ce n'est pas le même chef. Nous on a un fêtard et eux on un rasoir, chacun ses soucis moi je dis. J'y suis resté une paire d'année, le temps de faire le tour d'aller discuter avec les démons les plus intéressants jusqu'à entendre parler justement de cette fameuse ville qu'était DSA et que je décidais de suivre le semblant de cours de l'académie. Oui, l'académie a évolué avec le temps, à mon époque l'enseignement n'était pas aussi poussé et n'avez pas encore des cours très aboutis mais bref cela on s'en fiche.

Je devins donc un étudiant. Je devais avoir dans les 121 ans, vu que ma chute de chevale se passa un peu après mon 21'ème anniversaire et que je suis bien resté une bonne centaine d'année en enfer. C'est en étudiant dans cette académie que je devins un des meilleurs faucheurs et ce n'est pas pour me vanter et je ne vous dirais pas que j'ai travaillé très dur pour ça. J'avais pas mal de qualités innés pour ce métier c'est tout. Ce qui est sûr c'est que j'aimais ce métier et je le faisais bien. Voilà, là à présent vous attendez le hic.

Le Hic se présente sous la forme d'un très bel ange nommé Saphira. Bien plus jeune que moi, elle n'a rien à m'envier sur l'art et la manière de manipuler les gens avec des buts pour louable selon les croyances sur les anges des humains mais c'est ce qui était amusant. On se croisait souvent en mission et c'était un peu le challenge, une compétition, un jeu pour savoir qui gagnerait l'âme en question. On s'entendait vraiment bien et on était des ennemis hors pair, le seul soucis ce fût quand on s'est pris au jeu. Oui, cela s'est passé, il y a tout juste une petite centaine d'année, un défunt un peu loufoque nous lança le défi stupide de jouer et que le gagnant remporterait son âme. Un fan de poker qui nous a transmis sa passion et qui en y repensant nous a envoyé directement au tribunal des faucheurs sans passer par la case départ.

On avait pris l'habitude pendant quelques temps quand on se voyait de jouer les âmes au poker, enfreignant ainsi la règle la plus importante dans le code des faucheurs, la loi ultime de laisser le choix au défunt sur sa destination. Nous avons donc été jugé pour cela et avons perdu tout les deux le droit d'exercer ce métier. Il fallut un moment à tous les deux pour digérer la nouvelle, mais non moins enthousiaste, je décidais de pas tout gâcher de ces 1000 ans d'expérience et donc de devenir professeur sans m'attendre la galère que cela impliquait d'être enseignant. Voilà comment j'en suis arrivé là.