Comment cela, vous désirez avoir une description de moi, ou plutôt de mon physique. Le mien vraiment ? Bon si vous insistez allons y. Je suis sans aucun doute une exception parmi les faucheurs. Mais après tout je suis leur responsable et j'ai bien le droit à l'excentricité. Il faut mettre un peu folie dans ce monde. Mon apparence correspondrait bien mieux un croque-mort, quoi que nous faucheur allons chercher les âmes après tout. Je suis un homme d'une assez grande taille, bon je ne suis pas non plus un géant. Je ne dépasse pas les deux mètres tout de même. J'ai une carrure plutôt imposante, mais allez savoir si elle est réelle ou non sous la multitude de tissus que je porte. Tous dans les tons noirs, mauve, violet sombre. On ne croirait vêtu de la nuit elle-même lorsqu'elle se trouve paré d'une douce lueur violacée. Mais je peux vous assurer tout de même que sous les vêtements, se trouve un corps parfaitement musclé. Alors, ne jouez pas au plus malin avec moi c'est un conseil. Tout en restant en finesse. J'ai la peau pale, telle celle d'une poupée de porcelaine qui aurait déjà plusieurs années d'existence. Je porte toujours sur la tête bien évidemment, mon chapeau haut de forme de couleur noire auquel il nouait un léger voile violet. Je ne retire quasiment jamais et si je n'avais réellement un conseil à vous donner c'est de ne pas y toucher si vous tenez à votre existence. Lorsqu'il est placé sur mon crâne vous ne le verrez jamais bougé ne serait-ce que d'un millimètre, puisse-t-il y avoir une tornade qui me tombe dessus je n'en perdrais pas mon chapeau. Mais bon quand il me faut être sérieux j'ai une tenue bien plus commune qui ne laisse jamais envisager rien de bon. Voyons un peu ce qui est visible, mes mains. Mais mains pourvues de longs doigts idéals pour jouer du piano s'il n'y avait pas au bout de chacun de longs et résistants ongles noirs. Laissez-moi vous assurer au passage que ceux-ci restent toujours parfaitement noirs et qu'ils sont toujours de la même longueur. J'y porte très attention. Seconde chose parfaitement visible quand on me regarde, ma longue chevelure gris argenté. Des cheveux fins et soyeux, mais mats et oui mes cheveux ne brillent pas. L'on n'y aperçoit aussi une natte se trouvant sur le côté droit de mon visage. Quant aux mèches sur le devant elle dissimule mon regard dont il est difficile d'en voir la couleur qui est d'un vert-gris très clair, quasi sans couleur. Qu'y a-t-il d'autre visible ? Ah oui, la cicatrice que je porte en diagonal sur la joue droite. Celle-ci va jusque le début de mon oeil gauche, un malheureux souvenir que je n'évoquerais pas. Évitez de fixer cette cicatrice merci. Voilà je pense qu'il n'y a rien d'autre à dire à part peut-être que lorsque je marche il est fort difficile que vous n'entendiez pas, mais pas du tout les bottes à talons que je porte toujours.

Laissez-moi rapidement vous apprendre quelque chose, car notre cher Undertaker ne vous le dira absolument pas. Laissez-moi vous apprendre un petit secret qui vous permettra d'obtenir quasi tout ce que bon vous semble de lui. Faites le rire, vous m'avez bien entendu faites le rire et vous obtiendrez tout ce que bon vous semble de lui. Mais cela ne vous sera pas facile loin de là. Maintenant je laisse poursuivre.

Mon caractère, je suis quelqu'un qui aime vivre. Un bon vivant quoi. J'aime m'amuser, rencontrer les autres, discuter de la pluie et du beau temps. Je suis donc quelqu'un de très sociable si l'on puis dire, malgré ma particularité. Extravagant, oui je le suis sans doute un peu si ce n'est rien que dans l'apparence que je vous offre. Mais ne vous fiez pas aux apparences, car je suis quelqu'un de très attentif, observateur. Un calculateur né, je suis très patient, je prends mon temps et je prépare soigneusement la moindre de mes actions ou apparition. Pourquoi se jeter la tête la première sans avoir la certitude de gagner. Je suis d'un naturel franc, si j'ai quelque chose à vous dire je n'irai pas par quatre chemins et soyez sûrs de le recevoir en pleine figure. Je fais toujours face, jamais je ne tourne le dos et jamais je ne fuis quels que sois ce qui m'attend. On peut dire aussi que j'entends tout et même si je ne devais pas ou que vous ne voulez pas. Mais heureusement pour moi il vous sera impossible de savoir si je vous écoute ou non. Ne vous inquiétez pas je sais tenir ma langue, enfin dans la majeure partie des cas. Il est toujours utile de savoir, certaines choses. Je parais peu ordonné, quelque peu bordélique si vous me permettez expression familière. Pourtant, je suis très ordonné, c'est juste que je le suis dans ma façon. Je suis quelqu'un de libre, rester enfermé à un endroit sans bouger ce n'est pas mon style. J'ai la faculté d'être toujours là quand il ne faut pas ou quand il faut cela dépendra de votre opinion. Car j'ai tendance à me mêler des choses auxquelles je ne suis pas vraiment concerné, mais cela c'est surtout envers mes bébés. Mes très chers petits faucheurs, je ne peux les laisser dans le souci, la solitude ou toute autre situation. Je me dois de prendre soin d'eux, même s'ils ne sont pas tous doué et que certain se permettent de me rendre triste ou ne suivent pas les règles. Quoique cela revient au même, je pense à eux moi et eux ils se permettent de faire des bêtises. Je ne supporte pas de voir quelqu'un seul dans son coin. Je suis assez agaçant dans mon genre, gaffeur sans aucun doute. Ne me prenez tout de même pas pour un naïf. J'ai des colères plutôt effroyables. Je suis quelqu'un de très têtu, qui aime jouer, relever des défis. Je peux tout autant être glacial envers vous si je ne vous aime pas, ce qui est une chose assez rare. Au fait j'adore les sucreries. Ma fleur est le lys blanc. Si je dois vous offrir quelque chose ce sera des roses de la couleur qui vous va le mieux. Dernière chose ne me trahissait pas si vous tenez à la vie. Ah ! Et puis aussi je suis un infidèle.

Nous voici donc à mon histoire, comment réussir à résumer temps d’année qu’il m’est de moi-même impossible de vous dire avec certitude quel est mon âge. Il y a tant de chose qui se sont produit, tant de souvenir que certain ce sont effacés en étant remplacés par de plus récents. Je suis certes un démon d’origine, étant né en tant que tels, mais je ne vois aucune raison de garder tous les secondes de ma vie en mémoire. Et puis un évènement s’est produit de toute façon qui ne laisse ma mémoire remonter qu’au jour où j’ai pris mon poste de responsable des faucheurs, cela il y a quelques siècles. Enfin ce n’est pour moi que quelques siècles au vue de la totalité de mon existence. Même si je n’en ai pas le souvenir je sais que mon existence représente beaucoup plus que celle à ce poste. Il semble que ce poste était fait pour moi selon ce que l’on m’avait dit. Avant que l’on ajoute que de toute façon je n’avais pas le choix, que je n’avais cas prendre ce poste et poursuivre ma vie. Il me semble que cela se passa plus ou moins à la période ou DSA prit vie. Une idée fort plaisante et aux perspectives fortement amusantes qu’une ville réplique de celles des humains. Mais je ne sais plus vraiment, ne comptant plus le temps qui passe.

Me voici dont au poste de responsable des faucheurs. Bien que je ne sache réellement si effectivement ce poste était un poste qui devait me convenir parfaitement. Je sais que dans l’état actuel des choses je m’y sens bien et je m’amuse à ce poste. Et tous mes petits faucheurs sont si adorables. Même s’ils m’en font voir de toutes les couleurs. Certain sont de vrais amours, ils ne me causent pas le moindre problème suivant les règles en ayant plus ou moins de réussite. D’autres semblait avoir décidé de tout faire pour m’ennuyer en ne respectant pas forcément toutes les lois des faucheurs. Enfin même s’ils se retrouvaient au tribunal pour leur manquement à l’une des règles cela aller puisque ce n’était pas à la premier qu’ils manquaient. Enfin, cela était le cas jusqu’à …. Hayato et Saphira, les plus doués de ses bébés. Les meilleurs peut-être même des faucheurs qu’il avait. Il y a à peine un siècle me semble t-il que ces deux-là me joueront l’un des plus affreux tours qui soit. Tout deux avait manqué à la première règle, la plus importante de toute. Jamais aucun des deux n’avait eut à me voir jusque-là dans mon apparence la plus sérieuse qui soit, celle que craignait de voir la majorité des faucheurs car elle n’apportait jamais rien de bon. Savez-vous ce qu’ils s’étaient mis à faire ? Et bien à jouer les âmes au poker. Non, mais vraiment quel idée, s’ils aiment ce jeux ils n’avaient qu’à y jouer en dehors de leur travail. Hayato le plus ancien, le plus âgé n’avait bien entendu à aucun moment montré l’exemple. Bien sûr que non, monsieur a entrainé ma petite Saphira avec lui. Il connaissait les lois et était le plus âgé jamais il n’aurait dû jouer les âmes au poker. Bien entendu cela fini par arriver aux oreilles du tribunal des faucheurs.

Voici comment je me suis retrouvé sans les meilleurs éléments de mes petits. Avec un tel manquement à la première loi, il était certain qu’ils ne pourraient plus ni l’un, ni l’autre exercer leur travail de faucheur. Ils sont tous deux professeurs aujourd’hui et je manque jamais de le rappeler à sa belle erreur. J’ai donc poursuivi par la suite et je ne retrouvais jusque là pas d’autre faucheur qui montrait le talent de ces deux-là. Malgré le fait que certain se rapprochait de leur niveau ce n’était pas ça. Pourtant l’un deux se détaché, il était déjà prometteur alors que Hayato et Saphira étaient encore à leur poste de faucheur. Après eux il était l’un des meilleurs et ne cessé de s’améliorer. Mais voilà que je viens d’apprendre il y a peu qu’il quittait son travail de faucheur. Il avait le nombre d’année nécessaire pour être professeur à l’académie et m’abandonnait donc. Il ne m’en a même pas parlé, aucune discussion avant qu’il ne prenne sa décision définitive. Non, il avait décidé et avait prit son poste de professeur. Mais qu’elle cruauté venait t-il de faire preuve envers moi.

Voici en gros mon histoire depuis que je suis en poste en tant que responsable des faucheurs. Et ma cicatrice au visage ? Ah, et bien juste le résulta d’un malheureux accident de mission qui ne mérite aucunement que l’on s‘y attarde.